J.K. Rowling Webchat

Discussion avec J.K. Rowling sur le site Internet des éditions Bloomsbury suite à la sortie du tome 7. 30 juillet 2007.

ATTENTION SPOILERS : avez-vous lu le tome 7 ? Sinon, ne lisez pas ce qui suit, vous vous feriez gâcher la surprise : cette transcription contient de nombreuses informations-clé sur le contenu du dernier tome !

Cliquez pour lire la transcription en anglais sur le site de Bloomsbury

J.K. Rowling : Je suis là et je brûle d’impatience ! Faites pleuvoir les questions !

Leaky Cauldron : Quels enseignements, s’il y en a eu, le monde des sorciers a-t-il tirés, et en quoi la société a-t-elle changé des suites directes de la guerre contre Voldemort ? (Et non pas en fonction des futures carrières de Harry, Ron et Hermione).

J.K. Rowling : Le Ministère de la Magie a été débarrassé de toute corruption, et avec Kingsley à la barre, la discrimination latente depuis toujours a été éradiquée.

J.K. Rowling : Naturellement, Harry, Ron, Hermione, Ginny et les autres joueront un rôle déterminant dans la reconstruction du monde magique à travers leurs futures carrières.

Ryan Love : Question de vos fans de thesnitch.Co.Uk. Est-ce qu’on n’était pas censés voir Ginny manifester de puissantes aptitudes magiques dans les Reliques de la Mort et comprendre pourquoi il est crucial qu’elle soit le septième enfant [de la famille Weasley, N.d.T.] ? Son principal rôle dans les livres n’était-il que d’être la copine de Harry ?

J.K. Rowling : Salut Ryan ! Je crois que Ginny a fait une démonstration de magie puissante lors de la bataille finale, et qu’elle s’en est plutôt bien tirée pour une sorcière de seize ans. Mais je n’ai pas souvenir d’avoir dit un jour que son statut de « septième enfant » se révèlerait particulièrement important dans le dernier volume… tu es sûr que j’ai dit ça ?!

Georgina : Est-ce que Lucius Malefoy, ainsi que tous les autres Mangemorts évadés, sont retournés à Azkaban ?

J.K. Rowling : Non, les Malefoy se sont débrouillés pour se tirer d’affaire (encore une fois), en s’associant (bien que par pur intérêt) avec Harry à la fin de la bataille.

Elisabeth : Dans le chapitre « King’s Cross », est-ce qu’ils sont au-delà du voile ou dans une sorte d’univers situé entre le monde réel et le voile ?

J.K. Rowling : Tu es libre d’en décider toi-même, mais à mon avis Harry est entré dans une sorte de zone intermédiaire entre la vie et la mort.

Renee : À lire l’histoire des premiers possesseurs des Reliques de la Mort, les frères Peverell, je me demande si Harry et Voldemort ont des ancêtres communs… La bague contenant la pierre de Renaissance [ resurrection stone, N.d.T. ] s’est retrouvée entre les mains du grand-père de Voldemort ?

J.K. Rowling : Oui, Harry et Voldemort ont des ancêtres communs qui descendent des Peverell.

J.K. Rowling : Évidemment, la quasi totalité des sorciers sont de la même famille, si on remonte de plusieurs siècles. Comme il est clairement expliqué dans les Reliques de la Mort, il est logique que le sang des Peverell coule dans bien des familles de sorciers.

Fomy : Qu’avez-vous ressenti au moment d’écrire, enfin, le baiser entre Ron et Hermione, que les fans attendaient avec tant d’impatience ?

J.K. Rowling : J’ai adoré l’écrire, et j’ai adoré le fait que ce soit Hermione qui prenne l’initiative !

J.K. Rowling : Ron avait enfin compris l’importance de la S.A.L.E. et méritait bien qu’Hermione lui roule une pelle !

Angela Morrissey : Comment se fait-il qu’Albus Dumbledore puisse voir Harry par moments lorsqu’il est caché sous sa Cape d’invisibilité ? (Au cours de la série, la Cape ne fonctionne-t-elle de manière infaillible qu’avec ceux qui ne possèdent pas de Relique de la Mort ?)

J.K. Rowling : Dumbledore, qui était capable de faire de la magie sans avoir besoin de prononcer l’incantation à voix haute, se servait de « homenum revelio », le sortilège révélateur de présence humaine qu’utilise Hermione dans les Reliques de la Mort.

Jamie Lewis : Qu’est donc devenue Winky ?

J.K. Rowling : Elle vit toujours à Poudlard, et elle figurait au nombre des elfes de maison qui sont venus combattre les Mangemorts lors de la bataille finale.

Katieleigh : Hermione continue-t-elle à œuvrer pour la S.A.L.E. et les elfes de maison sont-ils mieux lotis qu’avant ?

J.K. Rowling : Après Poudlard, Hermione a commencé par travailler au Département de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques, où elle a joué un rôle-clé dans l’amélioration considérable des conditions de vie des elfes de maison et autres créatures de ce genre. Puis elle a déménagé (malgré les sarcasmes dont elle accablait Scrimgeour) au Dpt. de la Justice magique, où elle a fait entendre ses idées progressistes et a pu garantir l’annulation de lois oppressives en faveur des sang-purs.

Tineke : Est-ce que Teddy a grandi avec sa grand-mère ?

J.K. Rowling : Oui, Teddy a été élevé par Andromeda.

J.K. Rowling : Cependant, contrairement à Neville, qui lui aussi a été élevé par sa grand-mère, Teddy pouvait rendre visite à son parrain, Harry, ainsi qu’à tous les amis de son père membres de l’Ordre, et passer du temps auprès d’eux.

Blodeuwedd : Bonjour JK, tout d’abord merci pour tous les livres, ils m’ont tous plu sans exception, pourriez-vous nous dire quelle profession Harry, Hermione, Ron, Ginny et Luna exercent par la suite, est-ce que le trio fait sa dernière année au collège et passe ses ASPIC, qui est devenu Préf… [fin de la question coupée, N.d.T.]

J.K. Rowling : Merci ! J’ai déjà répondu pour Hermione. Kingsley est devenu Ministre de la Magie à titre permanent, et, naturellement, il a voulu que Harry dirige son nouveau Département des Aurors.

J.K. Rowling : Harry a accepté (ce n’est pas parce que Voldemort n’était plus là qu’il n’y allait pas y avoir d’autres sorcières et mages noirs au cours des années suivantes).

J.K. Rowling : Ron s’est associé à George chez Farces pour Sorciers Facétieux, qui est devenu une immense mine d’or.

J.K. Rowling : Après quelques années passées comme célèbre joueuse chez les Holyhead Harpies, Ginny a pris sa retraite pour fonder une famille et devenir principale correspondante pour le Quidditch, à la Gazette du Sorcier.

Camille : Qui ou quoi est Peeves exactement, a-t-il un rapport avec l’histoire du Baron Sanglant ?

J.K. Rowling : Non, Peeves n’a pas de rapport avec l’histoire du Baron Sanglant. C’est un esprit du chaos qui est entré dans le château il y a longtemps et s’est révélé impossible à éradiquer !

Jessie : Les Reliques de la Mort sont-elles empruntées à un mythe ou à un conte de fées existant ?

J.K. Rowling : Peut-être au « Conte du Confesseur », de Chaucer.

Alicepie : Qu’est devenue Luna, s’est-elle mariée, à qui ?

J.K. Rowling : Luna est devenue une naturaliste de grande renommée chez les sorciers, à qui l’on doit la découverte et la classification de nombreuses espèces d’animaux (même si, hélas, elle n’a jamais réellement découvert de Ronflak Cornu et qu’elle a fini par devoir reconnaître qu’il pourrait bien s’agir d’une invention de son père). Elle a fini par épouser (plus tard que Harry & co) un confrère naturaliste, le petit-fils du grand Norbert Dragonneau (Rolf) !

Rosi : Qu’est-ce que ça signifie, « divisé par essence » ?

J.K. Rowling : Dumbledore se doutait que l’essence du serpent était divisée en plusieurs morceaux, qu’elle contenait une partie de l’âme de Voldemort, et c’est pour cette raison que le reptile exécutait ses ordres avec autant d’habileté.

J.K. Rowling : On comprend également pourquoi Harry, le dernier Horcrux, créé indépendamment de la volonté de Voldemort, partageait si clairement la vision du serpent, de même qu’il partage régulièrement celle de Voldemort.

J.K. Rowling : Ici, c’est Dumbledore qui pense tout haut, et qui se rapproche de la vérité avec l’aide de la Pensine.

Superhans : C’était quoi, le pire souvenir de Dudley ?

J.K. Rowling : Je crois que lorsqu’il s’est fait attaquer par les Détraqueurs, Dudley, pour la première fois de sa vie, s’est vu tel qu’il était réellement. Ce fut là une leçon extrêmement douloureuse, mais finalement salutaire, et elle a amorcé la métamorphose qui s’est opérée en lui.

Casey Kunze : Qui a tué Remus et Tonks ? Je pense que si je le savais j’arriverais à tourner la page sur la mort, très triste mais compréhensible, de deux de mes personnages préférés.

J.K. Rowling : Je suis vraiment désolée ! J’ai fait la connaissance d’un couple lors de la soirée de lancement qui était venu costumé en Lupin et Tonks, et j’ai été saisie d’un redoutable sentiment de culpabilité en signant leur livre.

J.K. Rowling : C’est Dolohov qui a tué Remus et Bellatrix qui a tué Tonks.

Laura Trego : Le portrait de Rogue dans le bureau des directeurs de Poudlard était absent dans la dernière scène. Était-ce innocent ou fait exprès ?

J.K. Rowling : C’était fait exprès. Le fait est que Rogue avait abandonné son poste avant de mourir, aussi n’avait-il pas mérité d’être inclus dans ce groupe des plus vénérables.

J.K. Rowling : Toutefois, j’aime à penser que Harry contribuera à ce que le portrait de Rogue y figure en temps voulu.

Stephanie : Si c’est la baguette qui choisit le sorcier, alors pourquoi les baguettes fonctionnent-elles quand même lorsqu’elles sont transmises de père en fils, comme dans le cas de Neville qui avait la baguette de son père ?

J.K. Rowling : Comme l’a précisé Ollivander, un sorcier peut se servir de presque n’importe quelle baguette, c’est juste qu’une baguette qui le choisit fonctionne mieux.Une baguette héritée d’un membre de sa famille fonctionne un petit peu mieux qu’une baguette choisie au hasard, à mon avis.

James Farrell : Pourquoi Ombrage pouvait-elle invoquer un Patronus tout en portant le médaillon, alors que Harry n’en était pas capable ?

J.K. Rowling : Parce que c’est une véritable saleté. Elle a une connexion avec cet affreux objet, et elle est pour elle plus une aide qu’un obstacle.

Tineke : Qu’est-il arrivé à Percy, est-ce qu’il a repris son travail au ministère ?

J.K. Rowling : Oui, sous Kingsley, le Percy nouveau a fini avec une position très élevée.

Su : Comment Neville s’est-il procuré l’épée de Gryffondor, est-ce qu’il y a un lien avec le chapeau ?

J.K. Rowling : Oui, c’est certain, il y a un lien avec le chapeau !

J.K. Rowling : Neville, élève on ne peut plus digne de Gryffondor, a demandé de l’aide de la même manière que l’avait fait Harry dans la Chambre des Secrets, et l’épée de Gryffondor a été transférée dans le vieux chapeau de Gryffondor.

J.K. Rowling : Le Choixpeau magique appartenait à Gryffondor à l’origine, comme tu le sais.

J.K. Rowling : Gripsec s’est trompé : Gryffondor n’a pas « volé » l’épée, à moins qu’on soit fanatique de gobelins et qu’on considère que tous les objets forgés par les gobelins appartiennent réellement à leur créateur.

Steph : Est-ce qu’Azkaban va continuer à employer des Détraqueurs ?

J.K. Rowling : Non, sûrement pas. Kingsley va s’en occuper. L’utilisation de Détraqueurs a toujours été un signe révélateur de la corruption sous-jacente au Ministère, comme Dumbledore ne cessait de le maintenir.

Smallbutpowerful : Au nom de tous les fans de Harry Potter qui se réclament de Poufsouffle, pourriez-vous décrire la salle commune de Poufsouffle, puisque c’est la seule salle commune que Harry n’ait pas visitée ?

J.K. Rowling : On accède à la salle commune de Poufsouffle, je suis sûre que tu l’as deviné, par un portrait accroché près des cuisines.

J.K. Rowling : Pardon, je devrais dire « un tableau » plutôt qu’un portrait, car c’est une nature morte.

J.K. Rowling : C’est un endroit très douillet et accueillant, aussi peu ressemblant que possible aux cachots de Rogue. Plein de tapisseries jaunes, de gros fauteuils, et de petites galeries souterraines qui mènent aux dortoirs, lesquels ont tous une porte parfaitement ronde, pareille au couvercle d’un tonneau.

Camille : Comment va George, sans son jumeau ?

J.K. Rowling : À vrai dire, je ne crois pas que George puisse se remettre un jour de la perte de son frère jumeau, ce qui m’attriste énormément. Cependant, il prénomme son premier enfant et fils Fred, et il mène par la suite une très brillante carrière, grâce à l’aide de ce bon vieux Ron.

Jessica Lynn : Est-ce qu’il a fallu qu’Hagrid puisse voir les Sombrals pour les dresser et si oui, à quelle mort Hagrid a-t-il assisté ?

J.K. Rowling : Hagrid a vu bien des morts au cours d’une vie bien longue, alors, oui, il peut voir les Sombrals.

Allie : Qu’est-ce que Dumbledore voyait dans le miroir du Riséd, en réalité ?

J.K. Rowling : Il voyait sa famille en vie, heureuse et au complet : Ariana, Perceval et Kendra tous de nouveau à ses côtés, et Abelforth, réconcilié avec lui.

Snapedinhalf : Vous aviez promis que quelqu’un manifesterait des dons tardifs pour la magie dans le tome 7. Ça fait maintenant trois fois que je le lis, mais je n’arrive pas à trouver de qui il pouvait s’agir ! Un peu d’aide s’il vous plaît !!

J.K. Rowling : Tu m’en vois désolée, mais j’ai changé d’avis !

J.K. Rowling : Au tout début, lorsque j’ai commencé à établir l’histoire, j’avais l’intention d’y inclure une personne qui parvenait à entrer à Poudlard alors qu’elle n’avait jamais fait de magie auparavant, mais j’avais changé d’avis lorsque j’ai eu fini d’écrire le troisième tome.

Christiana : Comment Voldemort a-t-il récupéré sa baguette après son exil ?

J.K. Rowling : Queudver, prêt à tout pour s’attirer les faveurs de son maître, l’a récupérée là où elle était tombée et la lui a apportée. Quel tour de force pour un rat, je le reconnais, mais ce sont des créatures douées d’une grande intelligence !

Amanda : Salut, j’ai grandi aux côtés de Harry et toute la bande, est-ce qu’en grandissant l’un des personnages a changé d’une façon inattendue ?

J.K. Rowling : Ils sont tous devenus à peu de chose près ce que j’avais espéré/prévu qu’ils deviendraient.

J.K. Rowling : Bien sûr, ils ont évolué au fil de mon écriture, mais personne ne m’a particulièrement surprise !

Ravleen : Le fait que Voldemort ait été conçu sous l’effet d’un philtre d’amour a-t-il beaucoup à voir avec son incapacité à appréhender l’amour, est-ce davantage symbolique ?

J.K. Rowling : C’était une manière symbolique de montrer qu’il était issu d’une union non marquée par l’amour… mais évidemment, cela aurait tout changé si Merope avait survécu et l’avait élevé elle-même dans l’amour.

J.K. Rowling : L’enchantement sous lequel Tom Jedusor a engendré Voldemort est important car il est synonyme de contrainte, et, à part provenir d’une telle union, il ne doit pas exister beaucoup d’autres façons de venir au monde susceptibles de porter préjudice.

Lechicaneuronline : Croyez-vous que Rogue soit un héros ?

J.K. Rowling : Oui, à mon avis, mais un héros très imparfait. Un anti-héros, peut-être bien. À bien des égards, ce n’est pas un homme spécialement agréable. Il reste assez cruel, tyrannique, rongé par l’amertume et le sentiment d’insécurité… et pourtant, il a aimé, et s’est montré loyal envers cet amour. Et il a fini par sacrifier sa vie à cause de ça. C’est plutôt héroïque !

James Farrell : Voldemort n’a jamais parlé à personne de ses Horcruxes, alors comment Regulus Black a-t-il donc fait pour découvrir son secret ?

J.K. Rowling : La magie des Horcruxes n’était pas une invention de Voldemort lui-même. Comme l’histoire le montre, d’autres sorciers l’avaient pratiquée avant, bien qu’aucun autre ne soit allé jusqu’à en produire six.

J.K. Rowling : Voldemort a fait des allusions indirectes, de par son arrogance, il ne se doutait pas que quiconque serait assez intelligent pour comprendre les sous-entendus.

J.K. Rowling : (Il en fait dans le cimetière de Little Hangleton, devant Harry). Il a fait de même en présence de Regulus et Regulus a deviné, correctement, ce qui faisait que Voldemort était si persuadé qu’il ne pouvait pas mourir.

Jaclyn : Lily a-t-elle jamais eu des sentiments pour Rogue en retour ?

J.K. Rowling : Oui. Peut-être même qu’elle aurait fini par l’aimer d’amour (il est certain qu’elle l’aimait d’amitié) s’il n’avait pas montré une telle passion pour la Magie Noire, et n’avait pas été attiré par des gens et des faits aussi détestables.

Boggo : Des trois Reliques, choisiriez-vous la Cape, comme on est censé le faire, et seriez-vous tentée d’utiliser les autres ?

J.K. Rowling : Je serais tentée de faire le même choix que Harry, c’est-à-dire la Pierre. Mais je crois, et Harry aussi à la fin, que la plus grande preuve de sagesse consiste à accepter que l’on doit tous mourir un jour, et à aller de l’avant.

Cornersoul : Alors, qu’est-ce que deviennent tous les Détraqueurs, où vont-ils aller, va-t-on les détruire, si oui, comment ?

J.K. Rowling : Les Détraqueurs sont indestructibles, mais il est possible de restreindre leur nombre si l’on supprime les conditions dans lesquelles ils se multiplient, à savoir le désespoir et la déchéance. Mais, comme je l’ai déjà dit, le Ministère n’a plus fait appel à eux pour torturer ses ennemis.

Michael : Pourquoi Fumseck n’est pas revenu aider Harry ? J’aurais pensé, vu que Harry a été si loyal envers Dumbledore, que Fumseck serait devenu le nouvel animal de compagnie de Harry.

J.K. Rowling : Il fallait bien que quelque chose quitte l’école pour de bon après la mort de Dumbledore, et j’ai décidé que ce serait Fumseck. Dumbledore était un très grand homme, irremplaçable qui plus est, et c’est ce qu’exprime, de manière symbolique, la perte de Fumseck (comme le fait qu’il ne pouvait pas revenir à quelqu’un d’autre).

Roseweasley : Pourquoi Colin Crivey est-il resté élève à Poudlard alors qu’il avait des parents moldus ? On se serait attendu à ce qu’on l’enferme et qu’on l’interroge, qu’il n’ait pas le droit de retourner au collège, et par conséquent il n’aurait pas du mourir.

J.K. Rowling : Colin n’était pas élève. Il est revenu en catimini avec le reste de l’A.D., en compagnie de Fred, George et les autres. Il n’aurait pas dû rester lorsque McGonagall lui a ordonné de partir, mais hélas… il ne l’a pas écoutée.

Delailah : Comment se fait-il que Dumbledore comprenne le Fourchelang ?

J.K. Rowling : Dumbledore comprenait les langues aquatiques, le Gobelbabil et le Fourchelang. C’était un homme remarquable.

Jessie : Lockhart se rétablira-t-il un jour ?

J.K. Rowling : Non. Et d’ailleurs je n’en ai pas envie. Il est heureux là où il est, et je me porte mieux sans lui !

Annie : Le monde des sorciers sait-il à présent que Rogue était au service de Dumbledore, ou croit-il toujours qu’il s’est fait la belle ?

J.K. Rowling : Ça ne m’étonnerait pas que Harry veille à ce que tout le monde soit au courant des actes héroïques de Rogue.

J.K. Rowling : Bien sûr, ce n’est pas ça qui empêcherait Rita Skeeter d’écrire : « Severus : saint homme ou scélérat ? »

Vio91 : Teddy Lupin est-il un loup-garou ?

J.K. Rowling : Non, c’est un Métamorphomage comme sa mère.

Nippy23 : Les chaussettes sont très présentes tout au long de la série, par exemple Dobby les aime beaucoup et Dumbledore prétend en voir dans le miroir du Riséd, quel est le pourquoi de toutes ces chaussettes ?

J.K. Rowling : Rien de profond et de significatif, malheureusement. Elles participent juste au comique.

Lady Bella : Quels meurtres Voldemort a-t-il commis pour créer chacun des Horcruxes ?

J.K. Rowling : Le journal intime : Mimi Geignarde. La coupe : Hepzibah Smith, son précédent propriétaire. Le médaillon : un clochard moldu. Nagini : Bertha Jorkins (Voldemort a pu se servir d’une baguette magique une fois qu’il a eu retrouvé l’essentiel de son corps, tant que la victime était sous son contrôle). Le diadème : un paysan albanien. La bague : Tom Jedusor Senior.

Sampotterish : Pourquoi Dumbledore voulait-il que ce soit Ron qui conserve son Déluminateur [Deluminator, N.d.T] ?

J.K. Rowling : Parce qu’il savait que Ron pourrait avoir besoin d’être guidé un peu plus que les deux autres.

J.K. Rowling : Dumbledore comprenait l’importance de Ron au sein du trio. Ce n’était pas le plus doué, ni le plus intelligent, mais grâce à lui ses amis sont restés unis, son humour et sa gaieté étaient indispensables.

Carol : Les Détraqueurs ont-ils une âme ?

J.K. Rowling : Non, c’est cela qui les rend effrayants !

Jess Mac : Quelle était la troisième odeur qu’Hermione a sentie dans la potion Amortentia dans le Prince de Sang-Mêlé (c.-à-d. l’essence particulière de Ron) ?

J.K. Rowling : Je pense que c’était ses cheveux. Chaque individu possède une odeur de cheveux caractéristique, tu ne trouves pas ?

Natalie : Est-ce que les divisions en maisons sont aussi prédominantes dans le Poudlard des enfants de Harry qu’au cours des générations précédentes ?

J.K. Rowling : Serpentard s’est adoucie. Ce n’est plus le bastion des Sang-Pur que c’était autrefois. Néanmoins, sa sinistre réputation persiste, d’où les craintes d’Albus Potter.

Nithya : Lily avait horreur de Mulciber, d’Avery… Si Rogue l’aimait vraiment, pourquoi n’a-t-il pas fait le sacrifice d’arrêter de les fréquenter par égard pour elle ?

J.K. Rowling : C’est bien là ce qui est tragique chez Rogue. Si c’était à refaire, il ne virerait pas Mangemort, mais à l’instar de nombreuses personnes vulnérables et mal dans leur peau (comme Queudver) il avait un besoin maladif d’appartenir à quelque chose de grand et de puissant, quelque chose d’impressionnant.

J.K. Rowling : Il voulait plaire à Lily, et à Mulciber aussi. Il n’a jamais vraiment compris l’aversion qu’éprouvait Lily ; son attrait pour le côté obscur l’aveuglait tellement qu’il s’imaginait lui faire de l’effet en devenant un véritable Mangemort.

Alborz : Qu’est-ce que ça représente d’être le maître de la Mort ?

J.K. Rowling : Comme l’explique Dumbledore, le véritable maître de la Mort accepte qu’il doit mourir un jour, et qu’il existe des choses bien pires dans le monde des vivants.

J.K. Rowling : Il ne s’agit pas de rechercher l’immortalité, mais d’accepter le fait de mourir.

Barbara : J’ai été très déçue de voir Harry pratiquer le sortilège Doloris et apparemment y trouver du plaisir, son incapacité à jeter ce genre de sortilège par le passé lui a fait honneur, pourquoi ce changement, et Harry a-t-il regretté par la suite d’avoir pris plaisir à faire souffrir exprès ?

J.K. Rowling : Harry n’est pas un saint, et ne l’a jamais été. Tout comme Rogue, il n’est ni parfait ni immortel.

J.K. Rowling : Les défauts de Harry sont principalement la colère et, de temps en temps, l’arrogance.

J.K. Rowling : En la circonstance, il est très en colère et son comportement en est la conséquence. De plus, il se trouve dans une situation extrême, et tente de protéger quelqu’un de très gentil d’un adversaire violent et meurtrier.

Nicole : D’après vous, quel est le moment le plus drôle de la série que vous ayez écrit ?

J.K. Rowling : Ça fait très orgueilleux de répondre à cette question ! Mon moment préféré dans ce livre, c’est sans doute cette réplique de Ron : « on sent bien tout de suite la portée et le côté tragique de l’événement, pas vrai ? » [N.d.T. : en anglais ‘really captures the scope and tragedy of the thing, doesn’t it ?’, en fait : ‘really gives a feeling for the scope...’, page 598, à propos de la chanson décalée qu’entonne Peeves pour célébrer la victoire de Harry.]

Courtney : Auquel de ses enfants Harry a-t-il donné la Carte du Maraudeur, si tant est qu’il l’ait fait ?

J.K. Rowling : J’ai l’impression qu’il ne l’a donnée à aucun d’eux, mais qu’un jour James l’a retirée en douce du bureau de son père.

Karin : Qu’est-ce que Pétunia voulait dire à Harry à la fin du « Départ des Dursley » [The Dursley Departing, N.d.T.]

J.K. Rowling : Je pense que l’espace d’un instant elle a frémi, elle était à deux doigts de souhaiter bonne chance à Harry ; je crois qu’elle a failli admettre que le dégoût qu’elle éprouvait pour lui et son monde était dû à de la jalousie.

J.K. Rowling : Mais ça a été au-dessus de ses forces ; ça l’avait trop endurcie de faire semblant pendant des années qu’il valait mieux être « normal ».

Leaky Cauldron : S’il vous plait, posez la question que vous auriez le plus envie d’aborder sur la série et répondez-y ! (ah ah, on vous renvoie l’ascenseur.)

J.K. Rowling : Oooo, vous êtes tenaces !

J.K. Rowling : Je dois dire que je me suis toujours demandée pourquoi personne n’avait jamais cherché à savoir en quoi la baguette de Voldemort était faite !

J.K. Rowling : Et je ne pouvais pas le dire, même quand on me demandait « quelle question auriez-vous aimé que l’on vous pose… » parce que ça aurait signalé l’importance qu’allait prendre cette baguette !

Nora : La tiare de la tante Muriel est-elle importante ?

J.K. Rowling : Non, désolée... sauf pour montrer quelle vieille bique elle fait.

Nigel : Harry peut-il parler Fourchelang une fois qu’il n’est plus un Horcrux ?

J.K. Rowling : Non, il perd cette aptitude, à son grand bonheur.

Nikki : Comment le Miroir à Double-Sens de Sirius s’est-il retrouvé entre les mains d’Abelforth... ou alors il s’agit d’un autre Miroir à Double-Sens ?

J.K. Rowling : Dans le livre, on assiste à la rencontre entre Abelforth et Mondingus à Pré-au-Lard. C’est à cette occasion que Ding, qui avait pris le miroir de Sirius au square Grimmaurd, l’a vendu à Abelforth.

Tierney Roth : Si Maugrey a eu un œil magique et Queudver une main magique, est-ce qu’on ne pourrait pas trouver un moyen de créer une oreille magique, ne serait-ce que pour camoufler le trou et donner à George l’air plus symétrique ?

J.K. Rowling : Oui, il pourrait porter une fausse oreille (me voilà en train de rire bêtement à l’idée. Peut-être qu’il ferait mieux de garder le trou !)

Lucy : Quel est l’Épouvantard de Dumbledore ?

J.K. Rowling : Le corps de sa sœur.

Pablo : Que fait cette face de crapaud d’Ombrage à présent ?

J.K. Rowling : Contente de voir que tu l’apprécies autant que moi !

J.K. Rowling : On l’a arrêtée, interrogée et emprisonnée pour crimes contre les sorciers descendant de Moldus.

Tina : Les Moldus remarquent-ils que rien d’étrange ne se produit maintenant que Voldemort a disparu ?

J.K. Rowling : Oui, on dirait qu’il fait beaucoup plus beau (littéralement : maintenant qu’il n’y a plus de Détraqueurs le temps s’améliore !)

J.K. Rowling : On passe un été fortement influencé par les Détraqueurs ici au Royaume-Uni.

Katie Masher : Comment les sorciers qui ont des parents moldus reçoivent-ils leurs dons magiques ?

J.K. Rowling : Leur arbre généalogique compte forcément un sorcier ou une sorcière quelque part, dans certains cas de nombreuses générations en arrière. Le gène refait surface à certains moments inattendus.

Maggie : Rita Skeeter écrit-elle toujours ?

J.K. Rowling : Bien entendu, qu’est-ce qui pourrait arrêter Rita ? J’imagine qu’elle a aussitôt écrit en vitesse une biographie de Harry après sa victoire sur Voldemort. Un quart de vérité contre trois quarts de bêtises.

Maggie Keir : Hermione a-t-elle pu retrouver ses parents et réparer les dégâts infligés à leur mémoire ?

J.K. Rowling : Oui, elle les a tout de suite ramenés chez eux.

Lola Victorpujebet : Minerva était-elle amoureuse d’Albus ?

J.K. Rowling : Non ! Tout le monde ne tombe pas amoureux de tout le monde !

Rachel Nell : JKR, merci pour ces livres si extraordinaires ! Je souhaiterais savoir comment ça se fait que personne n’ait semblé avoir connaissance de l’amitié qui liait Lily et Rogue au collège, de toute évidence ils se retrouvaient pour discuter, etc., James n’était pas au courant de leur passé ?

J.K. Rowling : Merci pour ton merci !

J.K. Rowling : Oui, on savait qu’ils étaient amis puis que leur amitié a pris fin. Rien de plus que cela n’était de notoriété publique.

J.K. Rowling : James a toujours soupçonné que Rogue nourrissait des sentiments plus profonds pour Lily, et c’est l’un des éléments qui expliquaient le comportement de James à l’égard de Rogue.

Abbey : Les Canons de Chudley gagneront-ils un jour la Coupe du Monde de Quidditch ?

J.K. Rowling : Ah, ces braves Canons ! Peut-être bien. Mais il leur faudrait remplacer la totalité de leur équipe et descendre plusieurs chaudrons de Felix Felicitas [sic].

Hayleyhaha : Pourquoi Regulus a-t-il changé son fusil d’épaule ?

J.K. Rowling : Il n’était pas prêt pour la dure réalité de la vie qu’il aurait menée comme Mangemort. C’est la tentative d’assassinat de Kreattur par Voldemort qui l’a vraiment fait changer.

[La réponse suivante est postée avant la question correspondante, N.d.T.]

J.K. Rowling : De nombreux facteurs sont défavorables à Scorpius, ce vilain nom entre autres. Cependant, je crois que Scorpius devrait devenir meilleur que son père, qui s’est un peu consolé de son infortune.

Stephval : Scorpius est-il aussi mal avisé que son père, ou bien est-ce que Drago s’est bonifié et a inculqué de meilleures valeurs à son ou ses enfant(s) ?

J.K. Rowling : Pardon, petit problème technique : je viens de réponse à une question avant de l’avoir vue !

J.K. Rowling : Je fais des progrès en Légilimancie, c’est évident.

Lona : L’animosité que se portaient Drago et Harry a-t-elle disparu après la mort de Voldemort ?

J.K. Rowling : Pas vraiment. Ça ne serait pas étonnant qu’une sorte de rapprochement ait lieu, dans la mesure où Harry sait que Drago avait horreur d’être un Mangemort, et qu’il n’aurait pas tué Dumbledore ; de même, Drago, sans doute, éprouvera une reconnaissance mêlée de rancune envers Harry, qui lui a sauvé la vie.

J.K. Rowling : Mais pas question d’envisager une véritable amitié. Il s’était passé trop de choses avant la bataille finale pour cela.

Hannah : Pourquoi Rogue était-il si peu soigné de sa personne ?

J.K. Rowling : Hmm. Bonne question. Une mauvaise vue ? Est-ce qu’il se regardait dans la glace et se trouvait beau comme il était ?

J.K. Rowling : À mon avis, il accordait plus de valeur à d’autres qualités qu’il possédait, c’est plus probable !

Ea : Quelqu’un trouvera-t-il un jour la Pierre, vu qu’elle est restée par terre dans la forêt ?

J.K. Rowling : Je ne pense pas. Je suppose qu’elle a été écrabouillée dans le sol par le sabot d’un centaure au moment où les centaures se précipitaient pour venir en aide à ceux qui combattaient à Poudlard, et s’est trouvée enfouie dans la terre par la suite.

Adwait313 : La malédiction qui frappait le poste de défense contre les forces du Mal à Poudlard est-elle levée ?

J.K. Rowling : Oui, enfin ! D’ailleurs, je sais que certains se sont posé des questions sur Quirrell à ce sujet…

J.K. Rowling : Il a fait cours à Poudlard pendant plus d’un an, mais PAS au poste de professeur de défense contre les forces du Mal. Avant cela, il était professeur d’étude des Moldus.

Emily : Qu’est-il donc arrivé à Abelforth ?

J.K. Rowling : Il est toujours là, à la Tête de Sanglier, occupé à jouer avec ses chèvres.

Lee : J’ai acheté dernièrement un Nimbus 2000, c’est terrible, il a le chic pour tout le temps virer à gauche, est-ce qu’il y a quelque chose à faire (sans l’aide d’une baguette magique, un Hippogriffe l’a cassée en deux) pour le réparer et le faire à nouveau voler tout droit comme au début ?

J.K. Rowling : Mmm. Je recommande une petite visite à la boutique Réparvite d’Arkie Alderton. N’essayez jamais de réparer un balai à la maison, les conséquences peuvent être catastrophiques.

Abjoppotter : Narcissa Malefoy est-elle vraiment une Mangemort ?

J.K. Rowling : Non, elle n’a jamais reçu la Marque des Ténèbres et n’a jamais totalement adhéré au groupe. Cependant, elle partageait les opinions de son mari avant que Voldemort programme de tuer son fils.

Emzzy : Mr Weasley s’est-il débrouillé pour réparer la moto de Sirius ?

J.K. Rowling : Bien sûr, et elle a terminé entre les mains de Harry.

Lulu : Trouvez-vous que Dumbledore portait plus d’affection à Ron que Ron et Harry l’un comme l’autre le pensaient ?

J.K. Rowling : Oui, à mon avis. À travers ce que Harry lui racontait sur Ron, et ce que lui rapportaient les professeurs dont Ron était l’élève, Dumbledore comprenait mieux Ron que celui-ci s’en est jamais douté, et il l’aimait bien, aussi.

Chelatina : Est-ce que Firenze est de nouveau le bienvenu dans son troupeau ?

J.K. Rowling : Oui, le reste du troupeau a été forcé d’admettre que les penchants de Firenze pour les humains n’avaient rien de honteux, mais étaient tout à son honneur.

Kristy : Quelle scène avez-vous préféré écrire dans les Reliques de la Mort ?

J.K. Rowling : Le chapitre 34 : « Retour dans la Forêt » [The Forest Again, N.d.T.]

Chely : Le Patronus de James est un cerf et celui de Lily est une biche, c’est une coïncidence ?

J.K. Rowling : Non, souvent le Patronus se transforme pour prendre l’image du grand amour de la personne (parce que c’est souvent lui qui devient la « pensée heureuse » qui produit un Patronus).

Jon : Puisque Voldemort avait peur de la mort, a-t-il choisi de devenir un fantôme, et dans ce cas quels lieux hante-t-il, ou est-ce impossible en raison des Horcruxes qu’il a créés ?

J.K. Rowling : Non, ce n’est pas un fantôme. Il est contraint d’exister sous la forme inachevée que l’on voit à King’s Cross.

Angela Morrissey : Y avait-il sept Horcruxes et non six comme Dumbledore l’avait laissé entendre à Harry, et si oui cela veut-il dire que l’âme de Voldemort était divisée en 8 morceaux et non 7 ?

J.K. Rowling : Oui, Voldemort a accidentellement partagé son âme en huit morceaux et non sept.

Laura Trego : Est-ce que Hermione a vraiment placé un sortilège d’Amnésie sur ses parents ? Elle affirme que oui mais ensuite, une cinquantaine de pages plus loin, elle dit à Ron qu’elle n’a jamais lancé de sortilège d’Amnésie.

J.K. Rowling : Il s’agit de deux sortilèges différents. Elle n’a pas effacé la mémoire de ses parents (comme elle le fait plus tard avec Dolohov et Rowle) ; elle les a ensorcelés pour leur faire croire qu’ils étaient d’autres personnes.

Maura : Comment ça se fait que Voldemort ne pratiquait plus l’Occlumancie contre Harry, comme il le faisait dans le sixième tome ?

J.K. Rowling : Il perd le contrôle, et la capacité d’interdire à Harry de pénétrer son esprit. Jamais Voldemort ne comprend totalement la liaison qui les unit, il ne sait pas que Harry est un Horcrux.

Gandalfxj9 : Krum a-t-il trouvé l’amour ?

J.K. Rowling : Bien sûr, même si pour ce faire il lui a fallu retourner dans son pays natal, la Bulgarie.

Twinkletoes : Pourquoi avez-vous jugé la mort d’Hedwige nécessaire ?

J.K. Rowling : La perte d’Hedwige représentait une perte d’innocence et de sécurité. Elle faisait presque office de peluche pour Harry par moments. Le fait que Voldemort la tue marquait la fin de l’enfance. Je suis navrée… je sais bien que la mort bouleverse BEAUCOUP de monde !

Lecanard : Harry et ses amis auront-ils l’histoire de leur vie racontée sur des cartes de Chocogrenouilles ?

J.K. Rowling : Absolument, et Ron décrira ce moment comme son heure de gloire.

Mike : Quelle est l’incantation qui permet de créer un Horcrux ?

J.K. Rowling : Il m’est absolument impossible de te le dire. Il y a des choses qu’il vaut mieux taire.

Samantha : Rogue était-il le seul Mangemort capable de produire un Patronus corporel ?

J.K. Rowling : Oui, parce qu’on invoque un Patronus pour lutter contre des choses que les Mangemorts ont l’habitude de produire, ou auprès desquelles ils se battent. Les Patronus leur sont inutiles.

Jess : Comment Nagini pouvait-il voir Harry et Hermione s’ils étaient sous la Cape d’invisibilité ?

J.K. Rowling : Les sens des serpents sont très différents de ceux des humains. Ils peuvent détecter la chaleur et le mouvement comme aucun d’entre nous.

Chucky : Avez-vous eu d’autres alternatives à Deathly Hallows [les Reliques de la Mort, N.d.T.] pour le titre du livre ?

J.K. Rowling : Les deux autres titres possibles étaient « the Elder Wand » [la baguette en bois de sureau, N.d.T.] (dont je me suis servi comme titre de chapitre à la place) et « the Peverell Quest » [la quête des Peverell], que j’ai écarté assez rapidement. Je trouve que le mot « quête » est un peu éculé.

Iglooanne : Quel serait votre Patronus ?

J.K. Rowling : J’aimerais bien que ce soit une loutre, comme celui Hermione, mais j’ai comme l’impression que ce serait plutôt un gros chien.

The Stoic Cycle : Pour quelle raison Voldemort ne se rend-il pas compte que la bague de Gaunt est une Relique, une fois qu’il l’a portée (comme dans le souvenir que le journal fait voir à Harry dans le tome 2) ?

J.K. Rowling : Le simple fait de porter la bague ne permet pas à la pierre de fonctionner. À l’origine, la pierre existait hors de la bague, et pour s’en servir il fallait la faire tourner à trois reprises dans sa main.

Finchburg : Une fois Voldemort mort, la Marque des Ténèbres reste-t-elle imprimée sur ceux qu’il a marqués ou est-ce que le tatouage disparaît maintenant qu’il n’est plus là, merci de prendre en considération ma question !

J.K. Rowling : Je t’en prie, Finchburg ! La Marque des Ténèbres s’estompe pour devenir une cicatrice, qui ressemble assez à la cicatrice en forme d’éclair qu’arbore Harry sur le front.

J.K. Rowling : Tout comme celle de Harry, ces cicatrices cessent de brûler ou de faire mal.

Katie Mosher : Quelles nouvelles du Chicaneur ?

J.K. Rowling : Il se porte bien, à vrai dire. Il est de nouveau dans son état de démence avancé habituel, et on l’apprécie pour son humour involontaire.

Camille : Chère Mrs Rowling, je tiens à vous remercier, en passant, de me faire rire et pleurer (et beaucoup ! Surtout pour Sirius !) depuis l’âge de 11 ans, un bon bout de temps en ce qui me concerne puisque j’ai 20 ans, la magie de Harry et la vôtre m’accompagneront à jamais ! Merci !

J.K. Rowling : Merci beaucoup, Camille, et je suis navrée pour Sirius. Cet homme a de nombreux fans.

J.K. Rowling : Et j’ajouterais : des femmes pour la plupart.

Nicofr : Winky boit-elle toujours beaucoup de Bièraubeurre ?

J.K. Rowling : Elle a un peu dessoûlé à présent.

Isable : Est-ce que Bellatrix a jamais aimé son mari, ou n’avait-elle de sentiments que pour Voldemort ?

J.K. Rowling : Elle a pris un mari au sang pur, car c’est ce que l’on attendait d’elle, mais l’amour de sa vie a toujours été Voldemort.

Jenny : Comment Rogue a-t-il fait pour cacher son Patronus au reste de l’Ordre ?

J.K. Rowling : Il s’est bien gardé d’utiliser avec eux la version parlante du Patronus comme moyen de communication. Ce n’était pas difficile, dans la mesure où en accomplissant le travail précis qu’il avait au sein de l’Ordre, c’est-à-dire en faisant l’espion, s’il envoyait un Patronus à l’un d’entre eux, il risquait de révéler à qui il était réellement fidèle.

Darchey : Voldemort a-t-il déjà aimé une fille ?

J.K. Rowling : Non, il n’aimait que le pouvoir, et sa personne. Il estimait les gens dont il pouvait se servir pour atteindre ses propres objectifs.

Leo : En quoi votre baguette serait-elle faite ?

J.K. Rowling : J’aimerais bien celle de Harry : bois de houx et plume de phénix.

Brian : L’A.D. a-t-elle conservé les pièces de monnaie ?

J.K. Rowling : Bien entendu. D’après moi, ce sont comme des badges ou des médailles d’honneur : elles sont la preuve que, depuis le début, leur possesseur a été au cœur de la lutte contre Voldemort ! J’imagine bien Neville en train de montrer la sienne à ses élèves admiratifs.

Tracie : Êtes-vous très soulagée de pouvoir enfin discuter librement de la série… plus de secrets !

J.K. Rowling : Je déborde de joie ! C’est génial de pouvoir enfin le faire. J’attendais ce moment avec impatience depuis si longtemps !

Lou : Comment Rogue a-t-il fait pour entrer au square Grimmaurd afin de prendre la deuxième moitié de la lettre si des sortilèges de protection placés sur la maison l’empêchaient d’entrer ?

J.K. Rowling : Rogue est entré dans la maison aussitôt après la mort de Dumbledore, avant que Maugrey ne place les sortilèges dirigés contre lui.

Koen Van Der Voort : Pourquoi la cicatrice sur le front de Harry est-elle en forme d’éclair ?

J.K. Rowling : Pour être honnête, parce que cette forme est cool. Je ne pouvais pas faire arborer à mon héros une cicatrice en forme de beignet.

Louie : Est-ce que tous les boutons qui s’étaient formés sur le visage de Marietta ont fini par disparaître ?

J.K. Rowling : Oui, à la longue, mais ils ont laissé quelques cicatrices. Les traîtres, j’exècre ça !

Katie B : Pourquoi c’est à King’s Cross que Harry est allé quand il est mort ?

J.K. Rowling : Pour plusieurs raisons. Ce nom fonctionne plutôt bien, les livres l’ont posé comme le lieu de passage entre deux mondes, et il est naturel que Harry l’associe avec le fait d’aller d’un monde à un autre (n’oublie pas que c’est l’image que se représente Harry que l’on voit, pas forcément ce qui est vraiment présent).

J.K. Rowling : On dirait que nous avons dépassé l’heure. On a reçu plus de 120 000 questions, d’après ce que l’on m’a dit !

J.K. Rowling : Que dire ? Merci, merci beaucoup de m’être restés fidèles, ainsi qu’à Harry, pendant si longtemps. Grâce à vous, l’auteur de Harry a fait un voyage extraordinaire.

J.K. Rowling : J’aime bien cette question, alors je la choisis pour ma dernière réponse.

Tess : D’après vous, quelle chanson moldue jouerait-on à l’enterrement de Dumbledore ?

J.K. Rowling : À coup sûr, « I did it my way » [littérallement : « Je l’ai fait à ma façon », N.d.T.] de Frank Sinatra.

J.K. Rowling : Je suis parfaitement consciente de ne pas avoir répondu à tout... surveillez mon site Internet, j’essaierai de répondre à quelques questions supplémentaires en temps utile.

J.K. Rowling : Merci beaucoup à tous, je me suis bien amusée, et j’espère avoir couvert une partie des questions qui sont revenues le plus souvent. (J’entends un rugissement au loin : « VOUS AVEZ SAUTÉ LA MIENNE ! »)

J.K. Rowling : Et voilà… Je m’en vais Transplaner. Au revoir !

 

Traduction : Cornedrue.com.

 

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